Estimation : 130 000 - 150 000 €
Adjugé 130 000 €
Huile sur panneau une planche non parqueté
66 x 85 cm
Signé et daté en bas à droite P. Delvaux 23
Porte au dos une ancienne étiquette mentionnant 432 et une autre Galerie Georges Giroux Bruxelles n° de Stock 1243
Provenance:
Galerie Georges Giroux
Collection particulière
Exposition:
Paul Delvaux, Trains, trams, gares, centre culturel Marius Staquet, Mouscron, Janvier- Fevrier 1993
Paul Delvaux, peintre des gares, Liège, 2009, reproduit page 77
Bibliographie:
Régine Remon, Paul Delvaux peintre des gares, Bruxelles, 1975, reproduit page 17 (détail) et reproduit page 77
Un certificat de l’artiste sera remis à l’acquéreur
« …..de 1920 à 1928 Paul Delvaux est d’abord réaliste, puis impressionniste dans le sillage de la peinture belge. Il travaille surtout à Rouge – Cloître d’après nature, peint des sous bois des champs labourés, le coucher du soleil à la manière de Jean Degreef. Recevant les conseils d’Alfred Bastien, il se souvient des paysages d’Hyppolite Boulenger et de Guillaume Vogels au musée de Bruxelles. Cependant il cherche dans la ville un lieu précis qui corresponde à son état d’esprit. Ce sera en 1922 à la Gare du Luxembourg..
Les trains sont comme des anges : leur passage emplit le cœur d’une vague nostalgie. Leur chaudière, parmi les nuées de vapeur flamboie comme l’épée de Saint Michel et ceux qui ont appris à les regarder ont, comme les animaux ou les gens simples, le regard fixe et étonné, pétrifiés qu’ils sont par leur tumulte et leur vélocité …. » in Michel Butor, Jean Clair, Suzanne Houbart- Wilkin Paul Delvaux ; , Bruxelles, 1975
Delvaux regarde autour de lui les paysages, des intérieurs, un canal, la banlieue, les gares recherches l’expression des climats ….. A l’arrière plan, des fragments se juxtaposent : architectures, autres figures… est ce la présence de souvenirs, l’évocation d’une rêverie ? La force de l’expressionnisme semble développer son emprise.
Dans ses premières années, Delvaux se tourne vers les expressionnistes et son œuvre témoigne de l’activité industrielle, son univers n’est pas encore ou très peu habité par des personnages ou les femmes qui viendront ensuite troubler par leur regard l’immobilité du monde.
Notre tableau Four à chaux à Huy s’inscrit dans cette première partie fondamentale de toute l’œuvre de Delvaux, où tout est déjà présent comme la petite figure peinte en réserve dans le fond qui annonce majestueusement toutes les femmes, comme le chemin dont le blanc en matière et le chemin de fer ondulant mène aux gares immobiles.
Fours à chaux sur la route d’ Engis - Paul DELVAUX (Antheit 1897-Furnes 1994)
Fours à chaux sur la route d’ Engis - Paul DELVAUX (Antheit 1897-Furnes 1994)
Des photos de votre œuvre, deux ou trois mots de description et le tour est joué !
Nos experts sont sérieux, ils prennent le temps de chercher et vous répondent dans la semaine.
Nos commissaires-priseurs sont les Sherlock Holmes du marché de l’art.